Projet

Ondinnok à 40 ans: le wampum de la continuité | Colloque académique

Idée du projet

Un colloque pour analyser la place du théâtre autochtone francophone dans la culture québécoise et canadienne.

Date et lieu

22 au 24 octobre 2025 au Musée McCord Stewart à Montréal, et en ligne sur la plateforme Viméo.

Tarif

GRATUIT | Places limitées, réservations obligatoires

Réservations

*Une réservation par journée est requise. Si vous souhaitez participer aux trois journées, vous devez vous procurer un billet pour chaque journée.

Infos sur le projet

Dans le cadre de notre 40e anniversaire, le Musée McCord Stewart accueille le colloque Ondinnok à 40 ans: le wampum de la continuité, qui soulignera non seulement cet anniversaire marquant, mais mettra aussi en lumière la place du théâtre autochtone francophone. Ce colloque, organisé conjointement avec le Musée et l’UQAM, regroupera plus d’une quinzaine de chercheurs en études théâtrales et autochtones, et permettra de faire le point sur notre contribution des 40 dernières années, en plus de s’ouvrir sur nos réalisations à venir et notre rayonnement dans le théâtre autochtone en général.

Le colloque permettra de réunir, pour la première fois, un ensemble de personnes engagées dans des recherches sur le théâtre autochtone et sur Ondinnok en particulier, en leur fournissant l’occasion d’échanger, de discuter et de débattre des enjeux de la présence et de la pérennité de la compagnie et du théâtre autochtone francophone. 

  • Quel est, dans ce wampum de la continuité que poursuit Ondinnok, la spécificité de son théâtre?
  • Quel est le legs que transmet Ondinnok dans son aventure théâtrale maintenant quarantenaire
  • Comment peut-on situer cette expérience extraordinaire, du point de vue de cette renaissance du théâtre autochtone lui-même au sein des Amériques, ainsi que du point de vue théâtral en général? 
  • Qu’en est-il après 40 ans de théâtre autochtone au Québec

C’est à ces questions, et à beaucoup d’autres, que veut s’ouvrir ce colloque célébrant les 40 ans d’Ondinnok au sein du théâtre autochtone.

Programmation

17h00 – 19h00: Cocktail d’ouverture et présentation du colloque

8h30 – 8h45: Protocole d’ouverture par Kevin Deer

9h00 – 11h00: Interventions

  • Jean-François Côté: «La radicalité du théâtre d’Ondinnok: trois axes de création.»
  • Jérôme Dubois: «Le théâtre au prisme d’Ondinnok: repères ethnoscénologiques.»
  • Renato Rodriguez-Lefebvre: «Ondinnok et les échos mésoaméricains: un devenir multilingue.»
  • Geneviève Bélisle: «Le théâtre pour tisser la rencontre: l’étincelle insoupçonnée d’Ondinnok.»

 

11h15 – 12h30: Discussions

 

13h30 – 15h30: Interventions

  • Hélène Destrempes: «Un fil d’Ariane: récits et traversées identitaires wolastoqey.»
  • Richard Lefebvre: «La Conquête de Mexico: un manifeste de l’Amérique autochtone.»
  • Nadine Boucher: «Lac: une plongée réflexive dans les œuvres d’Ondinnok.»
  • Enzo Giacomazzi: «Pour une démythologisation des imaginaires québécois.»

 

15h45 – 17h00: Discussions

9h00 – 11h00: Interventions

  • Julie Burelle, Pierrot Ross-Tremblay: «L’héritage d’Ondinnok dans la création théâtrale contemporaine: réflexions sur le cas d’Ushashamek.»
  • Geneviève Rochette: «Une poétique de la relation au théâtre. Ondinnok et Siyaj, deux approches imprégnées d’une pensée décoloniale.»
  • Isabelle St-Amand: «Le théâtre d’Ondinnok et les études littéraires autochtones francophones.»
  • Astrid Tirel: «Théâtre autochtone et justice sociale: une lecture décoloniale des dynamiques politiques actuelles.»

 

11h15 – 12h30: Discussions

 

13h30 – 14h30: Intervention et discussions

Jean-François Roussel: «Portée critique et prospective de l’œuvre de Yves Sioui Durand et d’Ondinnok au-delà du théâtre: la religion, une dramaturgie ayant perdu son nom?»

 

14h30 – 15h15: Intervention et discussions

Guy Sioui Durand: «Ah, vous, les deux Tsie8ei dans l’art! Quarante ans de fraternité et complicités interdisciplinaires.»

 

15h30 – 16h45: Table ronde

Avec Dave Jenniss, Yves Sioui Durand, Catherine Joncas, Véronique Basile Hébert, Clément Cazelais et le public

 

16h45 – 17h00: Clôture du colloque, mot de la fin

Panélistes

Artiste de théâtre, Geneviève Bélisle est active dans le milieu artistique québécois depuis 1997. Elle a également été médiatrice culturelle au sein de plusieurs organismes et théâtres de la région montréalaise, dont Le Clou et la Maison Théâtre, rôle qu’elle poursuit aujourd’hui au sein du Festival TransAmériques (FTA). En 2023, elle a joint l’équipe de la compagnie de théâtre inuite Aaqsiiq et se rend ponctuellement dans la communauté de Tasiujaq pour développer et animer des ateliers à l’école Ajagutak en compagnie d’autres artistes inuit et allochtones. Elle est aussi chargée de cours à l’École supérieure de théâtre de l’Université du Québec à Montréal (UQAM). Elle a obtenu, au printemps 2025, un doctorat en études et pratiques des arts avec une thèse-création intitulée «Vertiges: le théâtre pour instaurer la rencontre entre Autochtones et non-Autochtones».

Nadine Boucher est titulaire d’un doctorat en sociologie à l’Université Laval. Sa recherche de thèse a porté sur les représentations identitaires dans les textes théâtraux autochtones produits au Québec depuis les années 1980. Madame Boucher est mère de deux enfants. Elle aime la poésie et les promenades en nature.

Julie Burelle est conseillère dramaturgique et professeure agrégée à l’Université de la Californie, San Diego. Sa recherche porte sur le théâtre et les performances culturelles des Premiers Peuples et se penche en particulier sur le travail d’Ondinnok, compagnie théâtrale au sujet de laquelle Burelle a publié de nombreux articles et chapitres savants en français et en anglais. En 2019, elle signe Encounters on Contested Lands: Indigenous Performances of Sovereignty and Nationhood in Quebec (Northwestern UP). En 2021, elle co-dirige avec Yves Sioui-Durand, Catherine Joncas et Jean-François Côté l’ouvrage Xajoj Tun, Le Rabinal Achi d’Ondinnok. Réflexions, entretiens, analyses, publié aux Presses de l’Université Laval.

Diplômé du Conservatoire d’art dramatique de Montréal en 1968, Clément Cazelais a une pratique d’acteur, metteur en scène, conseiller dramaturgique depuis plus de 50 ans auprès de plusieurs compagnies de théâtre de 1968 à 2003. Il est cofondateur du Théâtre Euh!, théâtre de création des années 1970 – 80. Pédagogue théâtral durant près de 35 ans, particulièrement à l’École de théâtre professionnel du Cegep Lionel Groulx de Ste-Thérèse, dont il fut membre de la direction du secteur interprétation théâtrale de 1987 à 2012 . Collaborateur de 1999 à 2019 avec Les Productions Ondinnok à titres d’acteur, metteur en scène, conseiller artistique et dramaturgique, formateur théâtral pour le Programme de formation pour autochtones en collaboration avec l’École Nationale de théâtre (2005-2008) et comme conseiller à la rédaction du Manifeste pour l’avancement des artistes et des organisations artistiques autochtones du Québec (2017) par Ondinnok.

Jean-François Côté est professeur titulaire au Département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal, et directeur de la collection Américana, aux Presses de l’Université Laval. Il a entre autres publié La Renaissance du théâtre autochtone. Métamorphose des Amériques I (Québec, PUL, 2017), ainsi que, en collaboration avec Yves Sioui Durand, Catherine Joncas et Julie Burelle, Xajoj Tun. Le Rabinal Achi d’Ondinnok. Réflexion, entretiens, analyses (Québec, PUL, 2021).

Hélène Destrempes est professeur titulaire à l’Université de Moncton, où elle enseigne la littérature québécoise et l’approche interculturelle en analyse littéraire. Dans le sillage de ses études doctorales, elle s’est intéressée à la représentation des Autochtones dans la littérature québécoise (Dans les contraintes du discours: étude de la présence autochtone dans la littérature canadienne-française au XIXe siècle, Berlin, Holtzbrinck Publishing, 2018, 472 pages). Depuis de nombreuses années, ses recherches portent plus spécifiquement sur les questions de modernité et d’interculturalité dans les littératures autochtones au sujet desquelles elle a publié de nombreux articles, parmi lesquels: «Des peuples rieurs: regard sur l’humour dans la littérature autochtone au Québec», numéro 30 de la revue Interstudia, « Rire et guérir (de l’Antiquité à nos jours)», numéro 30, dirigé par  Veronica Grecu et Dominique Bertrand (Université de Provence), Editura Alma Mater, Bacau, Roumanie, 2021, 115-130 et «La marge comme espace de création dans les œuvres d’autrices autochtones au Québec», dans L’écriture des femmes: parcours et processus, Archives des Lettres Canadiennes, Presses de l’Université d’Ottawa, dirigé par Chantal Savoie et Mylène Bédard.

Jérôme Dubois est sociologue, ethnoscénologue, maître de conférences au département Théâtre de l’Université Paris 8. Au sujet du théâtre autochtone, il a codirigé les actes d’un symposium (Les arts performatifs et spectaculaires des Premières Nations de l’est du Canada, L’Harmattan, 2014) et a publié deux articles («Corporéité des croyances des communautés et des compagnies de théâtre des Premières Nations de l’est du Canada» in Horizon/Théâtre N°4, PUB, 2014 ; «Modalités et implications écologiques des artistes autochtones de théâtre et de danse contemporaine issus des Premières Nations de l’est du Canada» in Éliane Beaufils et Climène Perrin, L’écologie en scène, PUV, 2024). Il prépare pour 2026 la publication d’une étude à la fois historique, sociologique et esthétique sur le théâtre, la danse contemporaine et les performances artistiques autochtones au Québec et en Ontario.

Enzo Giacomazzi est docteur en études et pratiques des arts (UQAM) et en études théâtrales (Sorbonne Nouvelle Paris 3). Coresponsable de l’axe de recherche «Théorie et critique» au sein de la Société Québécoise d’Études Théâtrales, il est également membre du groupe de recherche sur la poétique de la scène contemporaine de l’IRET à Paris. Auteur de plusieurs articles dédiés aux dramaturgies francophones, il est aussi membre de la rédaction de la revue Jeu.

Véronique Basile Hébert est une artiste de théâtre Atikamekw de la communauté de Wemotaci. Elle est professeure au département d’études littéraires à l’UQAM et doctorante en recherche-création en théâtre, elle détient un baccalauréat en théâtre et une maîtrise en dramaturgie de l’Université d’Ottawa. Participante du programme de formation d’Ondinnok et de l’École Nationale de Théâtre du Canada, elle a également été l’une des créatrices de théâtre du Festival Présence Autochtone de Montréal. Dans sa pratique au sein des communautés autochtones, elle priorise les productions d’œuvres intergénérationnelles. S’inspirant de la Nature et de sa culture, elle écrit, met en scène et interprète ses spectacles avec des artistes issus de diverses origines. Son théâtre est engagé, près de ses préoccupations d’autochtone, de mère, et d’artiste bispirituelle.

Depuis plus de 20 ans, Jenniss  joue un rôle majeur dans la valorisation des cultures autochtones à travers le théâtre en tant qu’auteur, acteur, scénariste et metteur en scène. Depuis 2017, il est aussi le directeur artistique des Productions Ondinnok. Son travail avec Ondinnok, le premier théâtre autochtone francophone au Canada, ainsi que ses nombreuses œuvres intégrant récits et traditions autochtones, en font un créateur influent et respecté. À travers son identité Wolastoqey, Jenniss crée un univers qui lui est propre, mêlant rituel, onirisme et réalité. Son écriture, ses mises en scène et sa direction d’acteurs, toutes empreintes d’authenticité, lui ont valu une reconnaissance notable dans le milieu artistique. Ces pièces explorent des thèmes liés à l’identité, la transmission culturelle et la spiritualité autochtone. Son impact se ressent à travers des œuvres marquantes telles que Wulustek (2008, 2011), Pokuhule / Le tambour du temps (2012), Mokatek et l’étoile disparue (2018), Ktahkomiq (2018), Nmihtaqs Sqotewamqol / La cendre de ses os (2021), Toqaq Mecimi Puwiht / Delphine rêve toujours (2022) et Tupqan / Nos territoires intérieurs (en coécriture, 2025).

Cofondatrice d’Ondinnok et mentor, comédienne et metteure en scène, Catherine Joncas a été formée au Conservatoire d’art dramatique de Québec. Depuis 1985, elle a participé à toutes les créations d’Ondinnok. En 2018, elle est commissaire de l’événement de danse contemporaine autochtone Corps entravé/corps dansant. En 2021, elle dirige l’atelier Mémoires ancestrales à la fondation Jean-Pierre Perreault et elle est coauteure du livre Xajoj Tun, Le Rabinal Achi d’Ondinnok. Réflexions, entretiens, analyses paru aux Presses de l’Université Laval en 2021. Elle participe à Hâltérité de Zab Maboungou à l’Agora de la danse à l’automne 2022.

Richard Lefebvre est un auteur et chercheur indépendant. Il se passionne pour les littératures et l’histoire des Amériques, et s’intéresse depuis longtemps aux cultures autochtones du continent. En 2016, il a dirigé un dossier thématique sur la littérature et l’oralité dans la revue Recherches amérindiennes au Québec (vol. 46, nos 2-3). Il est l’auteur d’une monographie intitulée Un récit d’aventures et d’édification dans les Amériques au XVIe siècle: La Pérégrination de Bartolomé Lorenzo de José de Acosta, publiée en 2020 par les Presses de l’Université Laval, et d’un ouvrage intitulé Le théâtre autochtone contemporain au Québec et au Canada, publié en 2025 aux Éditions Lettres américaines.

Geneviève Rochette est comédienne, scénariste et autrice. Après des études en histoire (son mémoire de maîtrise en histoire portait sur l’influence de Platon sur notre théâtre occidental), elle est présentement doctorante en Études et pratiques des arts à l’UQAM, et son projet de thèse porte sur la figure de Dionysos et le recours à l’irrationnel au théâtre.

Renato Rodriguez-Lefebvre détient un doctorat en littérature comparée de l’Université de Montréal, où il s’est penché sur les relations entre certaines archives coloniales des Amériques et les littératures autochtones de ce même continent. Il est l’adjoint éditorial de la revue Spirale, et explore différents territoires de prose (La Mèche, Éditions désordre, etc.) et s’adonne de plus en plus à la traduction littéraire, plus particulièrement avec des textes provenant du Guatemala.

Pierrot Ross-Tremblay (Innu Essipit) est professeur à l’Institut de recherche et d’études autochtones (IRÉA) de l’Université d’Ottawa. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en traditions intellectuelles et autodétermination des Premiers Peuples.  Ses recherches portent sur la mémoire et de l’oubli culturel, la souveraineté narrative et l’élaboration de prototypes d’autodétermination effective.

Jean-François Roussel, professeur titulaire et directeur de l’Institut d’études religieuses de l’Université de Montréal, au Canada, enseigne et écrit dans une perspective de théologie décoloniale et de libération. Au fil des dernières années, il a écrit, notamment, sur l’héritage des pensionnats autochtones au Canada et le projet de réconciliation, sur l’histoire coloniale et missionnaire en Nouvelle-France et au Québec, et sur la dimension spirituelle de l’itinéraire dramaturgique et théorique de Yves Sioui Durand. Il est aussi coordonnateur exécutif du Forum mondial théologie et libération. Il a aussi abordé la pensée d’Yves Sioui Durand. Parmi ses publications: Kateri Tekahkwitha. Traverser le miroir colonial, Presses de l’Université de Montréal (2022), une déconstruction de l’imaginaire missionnaire et de sa mobilisation persistante par l’Église catholique.

Wendat originaire de Wendake, Tsie8ei 8enhe8en Guy Sioui Durand est membre du clan yänariskwa’ (Loup). Sociologue (PH.D.), critique d’art, commissaire indépendant, conférencier de renom, il crée des harangues performées exprimant l’oralité. Il porte son regard sur l’art autochtone dans l’art actuel. Intellectuel participant à la vie des idées, il met l’accent sur la décolonisation des esprits par l’«ensauvagement» de nos imaginaires, de la théorie et par le renouvellement des relations. Penseur en action, il dit qu’il faut changer le monde par l’art, et l’art par l’art autochtone vivant. Également auteur et écrivain, il a été commissaire indépendant de plus d’une vingtaine d’événements et d’expositions d’art autochtone.

Passeur de savoirs, Guy Sioui Durand est professeur associé au Département d’Histoire de l’art de l’UQAM. Il est le guide autochtone pour le cours en ligne L’art autochtone aujourd’hui sur la plateforme MOOC-FUN (France Université Numérique 2023) pour les pays de la francophonie. Associé à l’institution des Premières Nations Kiuna depuis son ouverture, il y a créé le cours Initiation à l’art autochtone, incluant le Prix-Manitou Kiuna en 2017.

Auteur wendat, metteur en scène et réalisateur, cofondateur et mentor chez Ondinnok, Yves Sioui Durand poursuit depuis le début des années 1980 une démarche artistique unique au théâtre. En 2017, il obtient le prix de la réalisation artistique du Gouverneur général du Canada, en 2018, il est nommé Compagnon des arts et des lettres du Québec puis en 2023 lui est décerné le Prix Walter-Carsen d’excellence en art de la scène. En 2020, il publie OKIHOÜEY ATISKEN – L’ESPRIT DES OS. Écrits théoriques, poétiques et polémiques en 2021, Xajoj Tun, Le Rabinal Achi d’Ondinnok, Réflexions, entretiens, analyses aux Presses de l’Université Laval avec Catherine Joncas, Jean-François Côté et Julie Burelle. En juin 2025, il reçoit un doctorat honoris causa de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT).

Isabelle St-Amand est professeure agrégée à l’Université Queen’s. Ses recherches portent sur la littérature et le cinéma autochtones, la méthodologie de la recherche collaborative, les théories des évènements et la pédagogie. Elle a notamment codirigé l’anthologie de textes traduits Nous sommes des histoires: réflexions sur la littérature autochtone et publié aux Presses de l’Université du Manitoba, en version traduite, révisée et mise à jour, l’ouvrage Stories of Oka: Land, Film, and Literature.

Astrid Tirel est professeure adjointe en pluralité humaine à l’Université de l’Ontario français. Ses travaux portent sur les enjeux d’équité, de diversité et d’inclusion (ÉDI), qu’elle aborde à travers un pluralisme épistémologique et une analyse critique des mécanismes de minorisation. Ses recherches explorent les rapports de pouvoir, les dynamiques identitaires et les tensions sociales dans les espaces institutionnels, professionnels et culturels. Mobilisant une perspective transversale centrée sur le «vivre ensemble», elle s’intéresse aux configurations discursives et structurelles qui produisent l’exclusion et la hiérarchisation des subjectivités. Elle interroge également les conditions de légitimation des savoirs et des expériences minorisées dans les contextes contemporains.

*Une réservation par journée est requise. Si vous souhaitez participer aux trois journées, vous devez vous procurer un billet pour chaque journée.

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